Clandestine Abortions: Playing it safe or not?

Rose was 19 when she got admission into University. How excited she was to be finally free from her parent’s constant scrutiny. Within two months, she had been involved in two sexual relationships and became pregnant. She confided in her friend, Nancy. Nancy who got pregnant at age of 16, recounted her own experience; her mother who could not bear the shame and societal pressure associated with teenage pregnancy, took her for an abortion, it had since become part of her lifestyle. With her story, Rose found some comfort. Two days later she took Rose to a nurse  popularly referred to as a doctor in the neighbourhood; he used some equipment in cleaning the foetus (baby) from her womb. Five days later, Rose continued to bleed and was told it was just dirty blood leaving her system.

A week later her parents received a call from a stranger who went to see a patient at the hospital and saw her looking “white”, very thin and alone. Out of concern, he asked if she had any relatives and she gave her father’s number. The nurses recounted that she had been brought in by a friend whom no one had seen or heard from in 5 days. They were told that their daughter had done a ‘clandestine abortion’, developed a serious infection and was severely anaemic (shortage of blood). She had to be on powerful antibiotics and needed to be transfused (given blood). One day later, she complained of severe ‘stomach pain’ so severe no one could touch. She underwent surgery upon her parent’s consent, her parents were told that the risk of infertility was high because her uterus had been badly affected.  Rose is alive today but has no kids of her own.

Clandestine abortions otherwise called unsafe abortion is termination of pregnancy by people lacking medical skills or in an environment lacking minimal medical standards or both.
In countries like Cameroon where abortion is illegal, clandestine abortion is on the rise. 8-18% of maternal deaths worldwide result from unsafe abortions; most of them occur in less developed countries. It is also common amongst married people who do not use family planning.

Some complications of clandestine abortions are

* Bleeding
* Infections
* Perforation of the womb
* Infertility
* Death

We can all be a part of this fight against clandestine abortions by owning up to our responsibilities.

Starting with parents…

• When do you start talking to your children about sex Education?
• As a parent, do your children feel comfortable talking to you about anything?

When talking to your kids about sex, make sure the conversation is age-appropriate.

• Explain things in a way that your child can understand, given their age.
• Do not think you have to cover everything at once. Younger kids are interested in pregnancy and babies, rather than the act of sex so introduce them to this progressively.

Rose went this way because she had confided in the wrong person, she couldn’t confide in her parents because of her relationship with them.
There is a lot more that can ensue from unprotected sexual contact. In addition to unwanted pregnancy there can be sexually transmitted infections like HIV/AIDS and the emotional consequences too.
Unless you are prepared for sex, do not indulge. Preparedness may mean different things for different people but it all comes down to the fact that you should be able to deal with what you get no matter how good or bad it is.

A moi la liberté, à moi la grande vie, pensait Rose lorsqu’elle fit enfin son entrée dans la cour des grands, à l’université. Elle ne manqua pas de se faire plein d’amis, dont la plupart était de la gente masculine. En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, elle se retrouva enceinte. Appréhendant la réaction de ses parents, elle se confia à son amie Nancy. Celle-ci, pas le moins du monde inquiétée par la confession de Rose, s’empressa de lui raconter comment elle était tombée enceinte à l’âge de 16 ans, et comment sa maman, pour éviter cette humiliation, n’avait pas hésité à recourir à un avortement. Dès lors, Nancy en avait fait son style de vie, et y recourait en cas de besoin. Elle conduisit donc Rose chez son ‘docteur’, qui après avoir terminé sa besogne, la rassura qu’elle n’avait plus rien à craindre. Cependant, Rose saigna pendant quelques jours, mais reçut  l’assurance de son ‘docteur’ qu’elle  n’avait pas à s’en faire. Au bout d’une semaine, Rose était tout à fait méconnaissable; elle avait perdu l’appétit, et pouvait à peine se tenir sur ses 2 pieds. Le saignement au préalable constitué de sang rouge foncé mêlé à des caillots, avait laissé place à un écoulement marron abondant dont l’odeur était insupportable.

Elle fut transportée à l’hôpital par Nancy, qui, craignant les conséquences de leurs actes, s’enfuit. L’hôpital contacta les parents de Rose, qui ne purent s’empêcher de verser des larmes devant ce spectacle triste qu’offrait leur fille. Le médecin leur expliqua que Rose s’était clandestinement fait avorter, ce qui se compliquait par une infection et une anémie du fait de la quantité de sang qu’elle avait perdu. Les parents ne pensant qu’au bien-être de Rose, ne lésinèrent pas sur les moyens pour qu’elle bénéficie des traitements adéquats. Lorsque des examens plus approfondis furent réalisés (car l’état de santé de Rose ne s’améliorait pas), le médecin réalisa que son utérus avait été perforé. Cela résultait des instruments utilisés lors de l’avortement qui avaient traversé la paroi de l’utérus. Rose subit une intervention chirurgicale en urgence. Lorsqu’elle se réveilla, le mélange de tristesse et de déception chargé dans le regard de ses parents lui firent comprendre que le pire était arrivé. Elle ne pourra malheureusement pas enfanter, son utérus ayant dû être retiré complètement lors de l’opération, pour sauver sa vie.

L’avortement clandestin, encore appelé interruption volontaire de grossesse (IVG), est comme son nom l’indique, l’interruption d’une grossesse pour des raisons non médicales. Il est généralement pratiqué par des personnes non qualifiées ou dans un environnement non adapté aux soins médicaux. Dans des pays comme le Cameroun où l’avortement est illégal, le taux d’IVG va croissant. 8 à 18% de la mortalité maternelle dans le monde résulte des IVG, la majorité survenant dans les pays en voie de développement. C’est également un phénomène courant dans les ménages n’ayant pas recours au planning familial.

Tandis que pour certaines l’IVG n’aura d’autre effet que de stopper et d’évacuer la grossesse, pour d’autres par contre, elle se soldera par des complications telles que

-des hémorragies

-des infections

-une perforation

-l’infertilité, et même

-la mort.

Chacun à son niveau a donc un rôle à jouer dans la lutte contre les IVG en reconnaissant et en assumant ses responsabilités

Les parents

• Quand parlez-vous à vos enfants de l’éducation sexuelle?
• Etes-vous le genre de parent auquel votre enfant confiera aisément tous ses problèmes ?
• Assurez-vous vos enfants que vous êtes une épaule sur laquelle ils peuvent s’appuyer?

Les enfants

• En qui vous confiez-vous ?
• Qui sont vos amis ?
• Pouvez-vous parler de vos problèmes à vos parents ?

Chacun de nous lisant appartient surement à l’une de ces 2 catégories.

Rose a fini ainsi parce qu’elle s’est confiée à la mauvaise personne. Elle a vu en ses parents des ennemis de son progrès, et non des personnes qui seraient prêtes à tout pour elle. Son amie Rose lui a conseillé l‘avortement parce que de son point de vue, c’était la meilleure chose à faire, l’ayant appris de sa maman.

En plus des grossesses indésirées, les infections sexuellement transmissibles telles que le VIH/SIDA, l’hépatite, peuvent résulter de rapports sexuels non protégés. Et même lorsque l’impensable arrive, comme un cas de viol, un condom qui se déchire, ou alors l’oubli de la prise des pilules, il existe des contraceptifs d’urgence qui peuvent être utilisés jusqu’à 5 jours après l’incident.

Un sage a dit : « A moins d’être préparé à avoir des rapports sexuels, ne t’y livre pas ». Il faudra être capable d’assumer les conséquences de son acte, quelles qu’elles soient.

By Fozao Mbi Vanessa

Translated by Ines Kwawa